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 Brid ❅ cause none of us were angels and you know I love you yeah

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Briséis Gaunt


Briséis Gaunt

Date d'Inscription : 19/01/2013
Messages : 212

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MessageSujet: Brid ❅ cause none of us were angels and you know I love you yeah   Brid ❅ cause none of us were angels and you know I love you yeah EmptyLun 19 Aoû - 19:15

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❝ cause none of us were angels
and you know I love you yeah ❞

C’était le 1e septembre, jour que Briséis avait attendu avec impatience depuis que les vacances avaient commencé. Elle détestait avoir à cohabiter avec Eurydice, sa demi sœur plus jeune qu’elle de trois ans. Eurydice était à Serdaigle, vivait avec ses deux parents, et était insupportable. Pour Briséis, en tout cas. Par exemple, alors que tous les autres élèves de Poudlard se réveilleraient modérément tôt pour finir leur malle avant d’aller tranquillement à la gare pour arriver entre 10h30 et 11h, Eurydice, elle, avait insisté pour que les malles soient prêtes la veille au soir, que tout le monde se lève à 5h, et d’aller à la gare pour 9h30, « au cas où ». Le « Au cas où j’aurai envie de t’éclater la tête contre un mur et que j’aurai besoin de temps pour masquer mon travail de sauvage ? » que Briséis lui avait dit avait été accueilli par les pleures de la Serdaigle et les hurlements furieux de la mère de Briséis. Son beau-père, lui, n’osait jamais rien lui dire depuis son « T’as rien à m’dire, t’es pas mon père, t’es juste celui pour lequel ma mère l’a plaqué parce qu’elle voulait tes gallions. » Elle s’était ensuite évidemment excusée parce qu’elle aussi, elle les aimait bien, ses gallions.

En arrivant à la gare de King’s Cross, Briséis était de mauvaise humeur, comme toujours lorsqu’on la sortait du lit trop tôt. En vérité, elle engueulait ses camarades de Serpentard lorsqu’elles la réveillaient pour les cours, mais elle les engueulait aussi lorsqu’elles la laissaient dormir et qu’elle loupait les trois premiers cours de la journée. Cependant, Briséis avait cette aura qui faisait que tout le monde la respectait naturellement, comme s’ils devinaient qu’un jour, il serait bon de l’avoir de son côté. Il faut dire qu’elle ne se confiait que rarement, était très secrète, et portait surtout ce légendaire nom de Gaunt, ce qui faisaient d’elle une héritière de Serpentard et une sorcière de sang pur qu’on voulait connaître. Mais dès qu’on lui posait une question personnelle, elle avait ce charmant sourire mystérieux, donnait une réponse plus que vague, et lançait un autre sujet. Personne n’osait jamais contrarier ses décisions. C’était comme ça, et pas autrement. Les filles de son année à Serpentard avaient le droit de se dire ses amies, car elles étaient toujours toutes ensemble, mais aucune ne lui demandait de compte lorsqu’elle s’absentait sans donner de raison, et on ne lui avait jamais vu de petit ami officiel. De temps en temps, on la voyait contre un mur, embrassant un sang pur, peu importe la maison du moment que le sang est pur, puis ensuite avec un autre gars, puis un autre, puis à nouveau le premier, puis le troisième, puis un quatrième. Briséis était une jeune sorcière qui aimait profiter de la vie, de sa jeunesse, et qui se fichait bien de se qu’en pensait les autres élèves. C’était les fameuses chevilles enflées des Gaunt.

« Papa, je peux passer le portail en premier, dis ? » la voix mielleuse d’Eurydice donnait mal aux oreilles de Briséis. A présent, si Briséis réclamait aussi ce « privilège », elle passerait pour la méchante. Ce qui n’était pas du tout un souci pour la Serpentard. En réalité, elle s’en fichait de qui accédait au quai en premier, ce n’était pas comme s’ils n’avaient pas une heure et demi pour passer, mais elle avait décidé que cette question était une provocation de la part de la petite, et elle donna donc un coup dans son caddie, qui dévia vers la voie neuf, poussant la petite à courir après, et laissant ainsi le temps à Briséis de s’avancer tranquillement jusqu’aux briques pour passer lentement à travers. Elle se fichait bien d’être vue par des moldus. Elle trouvait que cette loi les obligeants à se cacher était tout simplement un scandale. Elle était de ceux qui auraient voulu une guerre contre les moldus, les sorciers auraient obligatoirement gagné. Elle entendait vaguement sa mère lui crier dessus, mais elle était déjà sur le quai 9¾, et continua sa route jusqu’au Poudlard’ Express sans un regard en arrière. La Serpentard ne comptait pas dire au revoir. Elle ne le faisait jamais. Elle marcha d’un pas assuré, et à peine était-elle arrivée devant le train qu’un garçon de Serdaigle accourait pour lui proposer son aide pour lui monter ses affaires jusqu’à un wagon. Sang pur et beau garçon, elle accepta avec un large sourire. Briséis aurait évidemment pu s’en charger avec un sortilège de lévitation, mais elle appréciait les garçons qui se montraient encore galants.

« Voilà, tout est prêt, ça m’a fait plaisir de t’aider ! Tu veux que je te laisse ? » Briséis réfléchi quelques secondes. « Non, tu peux rester, merci pour ton aide. » En vérité, Briséis détestait être seule. Et puis, elle se sentait de bonne humeur, à présent. C’était toute sa complexité, elle changeait radicalement de comportement en quelques secondes seulement. Une heure après, le train était enfin sur le point de partir. La Serpentard entendit les portes se fermer et poussa un soupire de soulagement. Elle repartait enfin à Poudlard, loin de sa « famille » ! Elle vit ses amies de Serpentard passer dans le couloir, leur adressa un clin d’œil qui signifiait qu’elles sauraient bientôt tout, et continua sa discussion avec le Serdaigle dont elle avait oublié le prénom pour l’instant. Enfin, le train démarra. Quelques minutes plus tard, une nouvelle personne s’arrêta devant le compartiment de Briséis et resta quelques secondes sans rien faire. Cette silhouette disait quelque chose à Briséis, et lorsqu’il ouvrit enfin la porte non sans quelques hésitations, elle le reconnu enfin. Gideon Kepingski, un Gryffondor de sang pur pour qui Briséis avait beaucoup d’affection. Son nom de sang pur était connu dans le monde magique, et il était sur la liste des gars qu’elle pourrait épouser pour s’assurer richesse et bonheur dans sa vie de sorcière adulte. Cependant, s’il était conscient de ça, il risquerait de croire qu’il peut prendre des décisions, et que ce n’est pas elle qui a tous les pouvoirs dans leur relation. « Tiens, Kepingski, qu’est-ce que tu veux ? » Elle posa sur lui un regard froid, malgré son envie actuelle de lui sauter dessus, de le plaquer contre la banquette rouge du Poudlard’ Express et de.. Choquer définitivement le Serdaigle ici présent. Elle mentirait si elle disait qu’il ne lui était pas arrivé d’avoir une petite pensée nostalgique pour lui pendant ses vacances.


(c) sweet.lips

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