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 people tryna inherit the skill so they askin' me の elladora.

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Tom Jedusor


Tom Jedusor

Date d'Inscription : 21/08/2011
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MessageSujet: people tryna inherit the skill so they askin' me の elladora.   people tryna inherit the skill so they askin' me の elladora. EmptyVen 19 Avr - 5:59



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i've got the magic in me.
everytime i touch that truck it turns into gold.


Qu'est ce que tu veux ? Il regarde froidement le petit Serpent planté devant lui, interrompant ainsi le cheminement de ses pensées, ainsi que de sa route, d'ailleurs. C'est dans ce genre de situations qu'il regrette presque son rôle de préfet ; lorsqu'il lui faut s'occuper de ces premières - voir secondes, il s'en moque - années. Sincèrement, s'il lui annonce qu'il s'est perdu, Jedusor le brûle, ou bien lui lance un sort, plus simplement. Il s'est déjà retrouvé avec un cas pratiquement similaire, l'avant-veille. La petite fille l'avait sollicité en pleine conversation avec Liam et quelque autre, simplement pour lui demander le chemin qui pourrait la mener à la tour de Serdaigle ; il avait failli ne tout bonnement pas lui répondre, et avait du se faire violence pour lui indiquer sommairement la route à suivre, se rappelant ses devoirs. Depuis le temps, ils n'étaient pas fichus de se repérer dans le château ? Non mais vraiment. Lui même n'avait pas mis une semaine pour maîtriser l'essentiel. A croire que même les sorciers pouvaient s'avérer stupides. C'en était extrêmement décevant, sincèrement. A la place ils pourraient se taire. Mais, bon. Si on pouvait supprimer de l'univers chaque personne qui ne lui plaise pas intelectuellement, il ne resterait plus grand monde pour peupler la planète. En fait, je pensais que.. Enfin, je.. C'est Black, i.. Il m'embête.. Toujours là, lui ? L'ombre d'un quart de demi sourire en coin commence l'espace d'un instant à étirer les lèvres du Préfet, amusé, avant qu'il n'adopte à nouveau une expression froide. Il multiplie les erreurs, l'on aurait pu s'attendre à mieux de la part de quelqu'un de sa propre maison, enfin. Il soupire longuement, tandis que l'autre se dandine presque d'un pied sur l'autre, la mine affreusement gênée. Et, en toute honnêteté, il peut l'être. Déjà, le déranger le matin, alors qu'il est seul et que, donc, n'importe quelle personne dotée d'un minimum de bon sens comprendra qu'il désire le rester, c'en est une, d'erreur fatale. Ensuite, pour lui parler de problèmes aussi ridicules, il faut franchement être particulièrement courageux, ou stupide. Les deux vont généralement de paire, à la vérité. Comme quoi, l'abruti aurait du être réparti chez les Lions, et non à Serpentard. Stupide chapeau qui parle. Et puis, déranger Tom, le matin, pour lui parler de ses soucis, avec Black, ce n'est même plus du suicide. Ce serait comme agiter une banderole avec inscrits en immenses lettres dorées 'Tuez moi, allez, faites le !' Ni plus ni moins qu'une demande de meurtre, et pas des plus fines. Tout le monde sait que Black est comme qui dirait sous la protection de Jedusor, non ? Visiblement, il en est encore qui l'ignorent. Eh bien, tu n'as qu'à te défendre. Ou te plaindre à Mordoch. La première phrase tranchante et glaciale, la seconde plus moqueuse et il le dépasse, laissant le petit garçon planté là, l'air passablement effrayé. Qu'il le soit, oui. Ainsi la prochaine fois qu'il voudra lui adresser la parole, il aura peut-être la présence d'esprit de passer son chemin. Il l'espère sincèrement, en tous cas. Lui qui s'était presque attendu à trouver les couloirs un minimum déserts, à une heure si matinale. Bon d'accord, il n'est pas si tôt que cela, mais les adolescents normaux sont censés être des sortes de marmottes, non ? Enfin, surtout qu'en ce moment, il a même besoin, d'un château vide, vu ce qu'il compte y faire. Ce serait terriblement fâcheux que de croiser quelqu'un au mauvais moment, qui au mieux poserait des questions, au pire, s'imaginerait des choses, voir tenterait de le dénoncer. Enfin, pour cela, il faudrait déjà que le quelqu'un en question parvienne à savoir ce qu'il compte faire, à trouver un professeur et lui faire avaler son histoire. Ce qui peut s'avérer compliqué, et pas uniquement car la parole du préfet des serpents a tout de même un minimum de valeur auprès du corps enseignant. Sûrement également car jamais, oh non jamais, il ne laisserait quelqu'un être informé de ses agissements illicites. Il faut savoir se montrer patient, patient et discret, ce qui implique donc d'être dans les couloirs quelque part peu après six heures, à l'heure où les plus chanceux profitent de leur peu de temps de sommeil restant, et que les autres déjeunent. C'est pour cela même qu'il se dirige vers les escaliers, grimpant d'un étage à pas décidés. Il n'a pas pris le temps de manger après s'être levé, montant rapidement vers le hall. Puis l'escalier. Le premier étage, qu'il traversait sagement avant d'être interrompu par l'autre imbécile. A présent il atteint le palier du second étage, et marche assez tranquillement, pratiquement certain que sa destination est la bonne. Après un moment non négligeable à le chercher, ce serait franchement stupide et improbable qu'il se soit trompé. Il ne commet que très rarement des erreurs, lui. Cet étage ci est plus tranquille, comme était censé l'être le premier, d'ailleurs. Et finalement, il vaut mieux qu'on l'ait croisé avant, plutôt qu'ici. Sa présence aurait de quoi susciter quelques interrogations supplémentaires, tandis qu'il se glisse par la porte entrebâillée dans les toilettes des filles, après avoir vérifié que personne ne pouvait le voir. Il n'a pas réellement envie de devoir expliquer ce qu'il fait là de si bon matin. Il referme soigneusement et silencieusement la porte derrière lui, s'étire sans trop de retenue, avant de s'avancer dans la pièce.

Il s'approche de l'un des miroirs, se sourirait presque à lui même, si c'était son genre de sourire à tout-va. Ce qui ne l'empêche pourtant pas de rester un bon moment à s'observer en silence. En même temps, ce serait plutôt étrange, s'il se parlait à lui même à voix haute. Et plus encore s'il se répondait, d'ailleurs. Même à peine réveillé, il ne peut nier que c'est normal, finalement, que tout le monde lui tourne autour. Même ses yeux sombres sont magnifiques. Il reste un bon moment à se regarder sans réellement se voir, avant de finalement se décider à se mettre au travail. S'il est presque persuadé qu'elle se trouve ici, il ne s'est pas encore trop interrogé sur la façon de l'ouvrir, et c'est bien ce qu'il compte faire ce matin. Et tant pis s'il arrive légèrement tard, son premier cours de la journée est avec le professeur Slughorn, ce qui ne devrait pas poser trop de problème. Il laissera sans trop de soucis passer un retard exceptionnel et, évidemment, parfaitement justifié. Oui, il a tout son temps, effectivement. Il exécute plusieurs tours sur lui même, scrutant soigneusement les lieux à la recherche de quelque signe. Ce doit être quelque chose de plutôt simple, mais certainement parfaitement dissimulé, pour éviter que quelqu'un qui n'y soit pas invité ne puisse le trouver. Il observe les murs, les miroirs, le plafond. Conserve parfaitement son calme, pour une fois. Puisque de toute façon il sait qu'il finira par le trouver, ce n'est qu'une simple question de temps, c'en est presque rassurant. Et puis, il trouvera forcément ce matin, étant donné que dans le cas contraire, il en ferait une obsession maladive, comme avec chacune de ses nouvelles idées fixes. Tom fonctionne plus ou moins ainsi, après tout ; lorsqu'il a une idée, s'il peut la réaliser immédiatement, il en est satisfait simplement, alors que si l'on empêche pour une raison ou une autre, d'y accéder, là, cette idée seule occupera son esprit, et il le lui faudra absolument atteindre ce but. Ce but qui peut être tout et n'importe quoi, de quelque chose de simple comme trouver ce qu'il cherche en ce moment même, ou bien contraindre quelqu'un à lui obéir. Une fois que Jedusor désire quelque chose, n'allez pas tenter de lui parler d'autre chose, il n'en démordra pas jusqu'à l'obtenir ; c'est réellement ce refus, ou bien l'incapacité - pour le moment - d'y parvenir, qui crée cette sensation de besoin. Car oui, il finit même pas ressentir un intense besoin, de ce qu'il convoite tant, et alors, autant dire qu'il finira par y parvenir. Après tout, on ne lui résiste pas, que l'on soit un élève, un adulte ou encore un objet. Néanmoins, sur le moment présent, c'en est agaçant, que d'ignorer comment l'ouvrir. Il remonte les manches de sa chemise en se mordant un instant la lèvre inférieure, se redresse, tout de même bien décidé. Il lui faudrait agir avec logique, pour une fois. Il aurait peut-être du mettre quelqu'un sur l'affaire, l'envoyer en reconnaissance, mais qui ? En qui pourrait-il avoir suffisamment confiance pour lui confier une telle tâche ? Le problème c'est que personne d'existant ne correspondrait à cette description, à part lui même. Il pourrait toujours tenter de se dédoubler, mais cela pourrait créer quelque conflit d'intérêt. Non, tout bien réfléchi, ce n'est pas la meilleure idée qu'il ait jamais eue. Il faut donc finalement qu'il trouve lui même. L'on ne peut jamais compter sur personne, hm. Bon. Allez, tu t'ouvres, oui ? Allez. Je ne te demande pas grand chose, tout de même.. Évidemment, cela ne fonctionne pas. Comme s'il suffisait de parler pour que tout fonctionne. Bon, en règle générale, avec quelqu'un comme lui, cela peut avoir tendance à fonctionner, mais généralement plus sur des êtres humains. Oui, ces choses là, ces petites bêtes douées de parole, de sentiments et de choses du même type. Tout ce qu'il hait et méprise, en quelque sorte. Ils sont pourtant bien plus pratiques à utiliser, la plupart du temps. Parfois il arrive que l'on tombe sur un spécimen plutôt intéressant ou pas mal résistant, mais tous finissent par céder. Lorsque l'on sait ce qu'ils veulent entendre, il est franchement aisé de les plier sans qu'ils ne le remarquent à notre volonté. Et pour le savoir, les observer un petit moment suffit amplement, généralement. Mais quelque chose comme cela, qui a été créé tout spécialement par quelqu'un d'aussi retords et fourbe que le fondateur lui même de la maison de serpents, l'on ne peut s'attendre qu'à quelque chose d'extrêmement complexe, ou alors à l'inverse tellement simple que jamais personne n'irait y penser. Si cela se trouve, le moyen d'y entrer est même à un endroit différent de l'entrée, ou du moins l'entrée supposée. Auquel cas il faudrait peut-être trouver un moyen de se déplacer extrêmement rapidement d'un point à l'autre, afin de pouvoir rentrer avant que l'ouverture ne se referme. Ou bien placer quelqu'un là bas afin qu'il effectue ce qui est nécessaire pour libérer l'accès, tandis qu'il rentrerait tranquillement. Mais là encore, cela revient à trouver quelqu'un. Il faudrait quelqu'un de suffisamment fidèle pour n'en parler à personne, et assez confiant pour ne pas poser trop de question. Le mieux serait que tout en l'effectuant il ignore quel en est le but, afin de prévoir toute trahison ou autre. Quelqu'un de bête et fidèle pourrait donc peut-être convenir. A moins qu'une personne plus intelligente, qui comprendrait ainsi qu'il s'agit là d'une tâche d'une grande importance, et qui le dépasse.

Le problème demeure effectivement le même, à savoir qu'il ne possède à la vérité personne de ce type. Ou s'il en a, ils ne sont pas placés assez haut sur l'échelle de son estime pour espérer se voir confier un rôle aussi important. Mais après tout, n'est-on pas toujours mieux servi par soi même ? C'est généralement ce qu'il a tendance à penser, et qu'il applique à pratiquement tout, excepté ce que l'on appelle communément le 'sale boulot', toutes ces choses qu'il faut forcément faire, mais qu'il estime indignes de lui même. Il y a peu de choses, au fond, qu'il trouve à son niveau. Les critères sont nombreux, précis et changeants, pour décider de ce qu'il fera lui même ou non, déjà actuellement. Et, son humeur en est généralement une part plutôt importante. Son humeur peut finalement être décideuse ou cause de nombreuses choses dans ce château, il en a parfaitement conscience ; il s'en délecte quotidiennement. L'importance qu'il a su se créer au fil des ans a quelque chose de vivifiant, et il adore cela. La seule raison pour laquelle il a presque hâte de quitter Poudlard, est qu'en dehors, là, il pourra enfin effectuer de grandes choses, lorsqu'il ne sera plus bridé par tous les encadrants que l'on peut trouver ici. Dehors, rien ne pourra l'arrêter, c'est évident. Son importance grandira encore considérablement, et c'en sera rapidement fini de ses 'opposants'. Plus que deux années et quelque à tirer, ou tout autant de temps qu'il peut occuper à préparer sa sortie, son entrée, son règne. Après tout, c'est loin d'être du temps perdu, qu'il passe ici. Il peut en profiter pour peaufiner chaque détail, afin que tout soit parfait lorsqu'il en sortira. De toute façon il lui reste toujours quelques détails à régler qui, s'il ne s'en occupe pas, pourraient s'avérer plutôt gênants dans quelque temps. Et quitte à attendre, pourquoi ne pas en profiter pour s'amuser quelque peu, hm ? Certes ce qu'il cherche à réaliser depuis quelque temps déjà n'a pas de rapport direct avec son glorieux avenir qui s'annonce ; c'est peut-être même plus une façon de rire quelque peu pour patienter. Et sa réputation s'en trouvera ainsi grandement modifiée, il s'arrangera pour que cela soit évidemment de la bonne façon. Et puis il finit par soupirer, ce matin il n'a pas tant d'idées à essayer, finalement. Il est peut-être principalement venu ici pour calmer légèrement son impatience, les frissons qui le parcourent pratiquement lorsqu'il y pense. Il hésite à laisser cela en l'état pour le moment, et profiter de quelque chose comme le prochain week end pour s'en occuper, voir les vacances qui s'annoncent, afin d'être certain de se retrouver seul. Après tout, puisqu'il s'apprête à plonger une partie des occupants du château dans une certaine horreur, il peut tout aussi bien prendre son temps. Rien ne presse, puisque dans tous les cas, c'est lui qui tient les rênes, toutes les décisions lui appartiennent, alors ce serait stupide d'agir précipitamment. Il se redresse, s'observant un moment une nouvelle fois dans la glace qui lui fait face, comme le bruit produit par l'ouverture de la porte le fait presque tressaillir. Non, ce n'est pas censé se produire. Pourquoi faut-il que quelqu'un vienne ? C'en serait presque frustrant, lorsque les autres n'agissent pas comme ils doivent le faire. Parfaitement immobile, il attend de voir apparaître dans le reflet la personne qui ose le déranger. La porte se referme, l'autre avance. Il peut apercevoir la crinière blonde, et le.. Oh. Forcément, il fallait que ce soit Kepingski. Il y a des centaines d'élèves dans cette école, et cela tombe sur lui. Soupir intérieur. Elladora. Qu'est-ce que tu fais là ? Ton inexpressif, toujours, expression du même type. Comme si c'était à elle d'expliquer sa présence. Il se tourne lentement vers elle, s'accoudant au bord de lu lavabo à présent derrière lui, l'observant de haut en bas sans la moindre gêne, comme à son habitude. Comme s'il était parfaitement normal qu'il se trouve ici, à cette heure ci. Si elle est suffisamment bête elle marchera, et sinon. Sinon, il devra simplement se trouver une raison, ce qui ne sera pas bien compliqué. Évidemment qu'elle y croira, puisque son excuse sera parfaite. Finalement il redresse légèrement le menton, plantant son regard dans le sien, bien décidé à ne pas lâcher, et ce au moins jusqu'à ce qu'elle baisse les yeux la première. Et c'est normalement ce qui devrait arriver, puisqu'il est tout à fait normal qu'elle soit un minimum intimidée par le préfet des Serpents ; le contraire en serait même particulièrement vexant, pour être tout à fait honnête. Et, il est près à attendre le temps qu'il faudra, d'autant plus que tant qu'elle garde le silence, cela ne fait que lui faire gagner suffisamment de temps pour se créer une excuse potable, au cas où elle aurait assez d'esprit pour ne pas se laisser avoir, et lui faire remarquer que c'est plus à lui d'expliquer sa présence ici qu'à elle, sait-on jamais. Kepingski est peut-être intelligente, finalement, même si ce serait plutôt étonnant. Il n'a pas spécialement envie qu'elle parle, également pour la simple et bonne raison que tant qu'elle garde le silence, eh bien, il n'a tout bonnement pas à subir ses paroles toujours aussi inintéressantes, et que le fait de ne rien avoir trouvé de concluant de si bon matin n'est pas pour lui donner spécialement envie de prendre le thé et taper une petite discussion avec la préfète des Lions.

pandora.
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Elladora Kepingski


Elladora Kepingski

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MessageSujet: Re: people tryna inherit the skill so they askin' me の elladora.   people tryna inherit the skill so they askin' me の elladora. EmptyDim 21 Avr - 19:15

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❝ People tryna inherit the skill so they askin’ me ❞

Il était trop tôt. Elladora le sentait avant même de regarder l’heure ou de regarder par la fenêtre de son dortoir. Il n’était pas encore l’heure de se lever pour aller en cours. Et puis, elle avait cette impression bizarre. Une impression angoissante qui lui disait que quelque chose de désagréable était en train de se produire. Elle ne fixa le plafond que cinq secondes avant que la raison de son réveil trop matinal et brutal ne lui soit révélée. Des ronflements. A deux mètres d’elle, l’une de ses camarades ronflait. Ella avait bien envie de lui balancer un oreiller dans la figure pour lui crier dessus. A quinze ou seize ans, on ne ronfle pas, normalement. Surtout lorsqu’on est une fille. Ella avait même envie de l’étouffer avec son oreiller. Comment cette fille pouvait-elle sérieusement déranger les autres comme ça ? Ella tenait beaucoup à son sommeil. Avoir le temps nécessaire pour récupérer de la journée, c’était primordial, sinon elle ne pourrait jamais faire son travail de Préfète correctement. Comment pourrait-elle surveiller ses paires et trouver des arguments logiques contre leur comportement de sauvages si elle dormait à moitié ? Cette fille ne se rendait vraiment pas compte de la position délicate dans laquelle elle mettait Ella en l’empêchant ainsi de dormir. C’était la réputation de leur maison entière qu’elle mettait en jeu. D’ailleurs, pourquoi Ella était-elle la seule à s’être réveillée ? Elle n’avait pourtant pas un sommeil légé, un jour, Alyson avait du lui lancer trois coussins avant qu’elle ne se réveille enfin, et encore, c’était seulement parce qu’elle n’arrivait plus à respirer, sous les coussins qui s’empilaient. Agacée, Ella essaya une nouvelle fois de regagner le sommeil pour le peu de temps qu’il lui restait au lit. Peine perdue. L’autre idiote faisait plus de bruit que le machin qui fait avancer tout seul les bidules dans lesquels les moldus se déplacent. Dans un énorme instinct d’égoïsme, Ella eu envie de lui crier d’arrêter ce raffut, ainsi, tout le dortoir serait réveillé, et ça serait beaucoup plus juste. Mais non, elle ne pouvait pas. Elle devait penser en Préfète calme et attentive envers son prochain. Même si son prochain ronflait au point de réveiller les moldus les plus proches du château. C’était bizarre qu’elle soit la seule réveillée. Pour vérifier, elle s’appuya sur ses avant-bras pour se relever un peu et observer ses camarades de classe. Incroyable mais vrai, tout le monde dormait. Ella soupira profondément dans l’espoir de réveiller quelqu’un, mais toujours rien. Et si elle hurlait d’un coup pour ensuite faire croire qu’elle avait vu un truc bizarre par la fenêtre ? Mais non, elle passerait pour une faible qui a peur pour rien. Elle repoussa sa lourde couette – pourquoi les elfes de maison n’avaient-ils pas encore mis les couvertures moins épaisses ? – et s’assied, les pieds sur la douce moquette qui recouvrait le sol du dortoir. Elle avait la tête qui tournait, et elle donna donc dix secondes à ses idées pour se remettre en place. En attendant, elle caressa la moquette avec ses pieds. Puis, la salle commune redevint nette devant elle et elle put se lever. Elle alla jusqu’à la fenêtre et l’entre-ouvrit. Elle avait un jour entendu dire que le froid arrêtait les ronflements. Et sinon, il réveillerait peut-être tout le monde. La Préfète observa quelques secondes ses camarades de classe, profondément endormies, et elle se demanda comment elle pouvait être la seule à avoir été réveillée. Frustrée. Ella était vraiment très frustrée. Et l’autre idiote continuait de ronfler, inlassablement. Elladora ressentit un élan de haine envers sa camarade qui l’étonna elle-même. Pourtant, elle n’était pas du genre facilement irritable, d’ordinaire. Mais elle bizarrement, elle sentait que cette journée serait difficile pour elle. Ou elle serait étrange, en tout cas.

Après un passage sous la douche, Ella ressortit de la salle de bain vêtue de son uniforme de Gryffondor. Elle décida de laisser son écharpe au dortoir, puisque les températures se réchauffaient ces derniers jours, et elle noua sa cravate rouge et or large, elle ne voulait pas se sentir étranglée par quoi que ce soit, sinon elle serait capable de l’arracher en plein milieu de la journée, ce qui pourrait être embarrassant. Ou alors, elle pourrait l’arracher maintenant, et étrangler sa stupide camarade ronfleuse ni vu ni connu. Personne n’irait soupçonner la jolie préfète parfaite. Un courant d’air poussa la porte de la fenêtre que Ella avait entre-ouverte quelques minutes plus tôt, et la blonde se pris le vent en pleine figure, ce qui lui remis les idées en place. Elle secoua la tête de gauche à droite afin d’oublier ses pensées malsaines. Il fallait vraiment qu’elle aille voir l’infirmière pour prendre une potion qui la calmerait. Depuis qu’elle était devenue préfète, elle était sans arrêt sur les nerfs. Ou peut-être était-ce depuis qu’elle avait réussi à devenir animagus. C’était peut-être un effet secondaire, ou alors c’était juste la peur de voir son secret révélé au grand jour qui la rendait dingue. Ella alla jusqu’à la fenêtre pour la refermer car le froid commençait sérieusement à se faire sentir dans le dortoir des filles de cinquième année, et elle ne voudrait pas être la cause d’une épidémie de grippe. Enfin, c’est surtout que puisqu’elle serait la seule à être partie plus tôt, on saurait directement qu’elle était coupable, et elle n’avait pas envie que ses camarades lui en veuillent, ça serait fatiguant de les entendre se plaindre. Elle mis donc la fenêtre contre, comme ça, si ça se rouvrait et que tout le monde attrapait froid, ça ne serait que la volonté divine qui serait fautive, et non elle. La préfète commença ensuite à descendre les escaliers qui menaient à la salle commune lorsqu’elle sentit que quelque chose clochait. Pourquoi les escaliers ne lui offraient-ils pas leurs grincements habituels ? Ella baissa les yeux et vit avec embarra qu’elle était encore en chaussettes. C’était évident, cette journée n’était pas normale. Elle avait des pensées négatives, elle était tête en l’air.. Ça devenait n’importe quoi. Agacée, elle remonta rapidement les quelques marches qu’elle avait faites et enfila rapidement ses chaussures plates. Là, c’était mieux. Elle repartit ensuite vers les escaliers qui grincèrent enfin, et elle arriva rapidement dans le cœur de la salle commune. Deux élèves qu’elle n’arrivait pas à reconnaître s’embrassaient, allongés sur l’un des canapés. « Eh ! J’espère que vous vous êtes levés tôt et que vous n’avez pas passé la nuit ici ! » Beaucoup de gens auraient dit que ça ne regardait absolument pas Ella, mais en tant que préfète, la blonde pensait avoir le droit de se mêler d’à peu prêt tout. Et puis, il devait bien y avoir une règle contre ce genre de comportement, il y avait tout de même des petits, à Poudlard. Des jeunes enfants qui, s’ils tombaient sur ces deux là, pourraient être choqués du spectacle et aller se plaindre. Ainsi, en les engueulants, Ella les empêcher d’avoir plus de problèmes. Finalement, elle était vraiment trop gentille avec les autres. « Qu’est-ce que ça peut te faire, Kepingski ? C’est pas parce que tu es la préfète des ptits qu’on va t’obéir. » Ella serra les dents, essayant de ne pas crier de rage devant ces septième année qui pensaient pouvoir défier l’autorité des préfets plus jeunes qu’eux. Ah, si seulement elle avait les pouvoirs de préfète en chef de sa grande sœur.. « Les plus jeunes vont bientôt descendre et.. » La jeune fille allongée sous son partenaire s’était alors relevée, levant la main en l’air pour arrêter Ella en plein élan. « Relax, c’est pour ça qu’on le fait la nuit. » Ne sachant plus que répondre, Ella avait donc traversé le trou du portrait pour sortir de la salle commune. Elle était rarement énervée, mais lorsque c’était le cas, il ne vallait mieux pas se trouver sur son chemin.

Une fois dans la grande salle, Ella vit qu’elle était l’une des rares élèves à être si matinale. Au moins, elle aurait les meilleurs plats avant que les gourmands ne se jettent dessus ou qu’ils en mettent partout. Seulement, elle devrait manger seule, et elle détestait être seule. Elle chercha du regard une connaissance avec qui elle pourrait déjeuner pour avoir l’air moins seule, mais elle ne trouva personne, et du se résoudre à s’installer au bout de la table près de la porte, pour ne pas être trop visible. Elle mangea quelques pancakes, mais avant du mal à avaler, et elle décida de prendre un peu de compote de pomme pour faire passer le tout. C’était mieux. N’ayant plus rien à faire, elle réfléchit quelques secondes à son emploi du temps de la matinée. Elle avait botanique en première heure, et ses gants en peau de dragon étaient déjà dans son sac, elle n’avait donc pas besoin de retourner dans le dortoir. Cependant, les gens commençaient à arriver de plus en plus nombreux, et Ella ne voulait pas croiser ses amies de dortoir. Elle aurait droit aux stupides questions où on lui demanderait pourquoi elle s’était levée aussi tôt, où elle était passée, ce qu’elle avait fait.. Pourquoi elle avait ouvert la fenêtre, peut-être, aussi, et elle n’était pas encore assez calmée pour faire face à ça. Elle devait s’isoler.. Sortir, peut-être. Le parc devait être désert, à cette heure là. Sauf si les pervers de Poudlard étaient encore de sortie, dans ce cas là, elle ferait sûrement un meurtre. Mais en sortant, elle se rendit compte avec agacement qu’elle devait aller aux toilettes. Elle fit donc demi tour et s’interrogea quelques secondes devant les escaliers pour savoir si elle devait aller aux toilettes de la salle commune ou ceux dans Poudlard. Dur dilemme. Elle opta finalement pour ceux du deuxième étage. Les filles devaient actuellement être en train de se lever et d’utiliser les salles de bain, et Ella les croiserait obligatoirement. Et si elle croisait sa camarade ronfleuse.. Alors là, il y aurait un meurtre. Sûr. Elle l’étriperait à main nue.. Ça serait mort pour plaider non coupable. Dommage. Ella monta donc les escaliers jusqu’aux toilettes, et poussa la porte. Là, avec un grand étonnement, elle fut contrainte de constater que quelqu’un squattait déjà son refuge du matin. Si ça avait été une fille de Gryffondor, okey, elle n’aurait pas fait de commentaire et aurait juste fait son affaire en silence sans se faire remarquer. Si ça avait été une fille de Poufsouffle ou Serdaigle, elle lui aurait sans doute lancé un regard noir et lourd de reproche, comme si cette fille était coupable du dur début de matinée qu’avait subit Ella. Si ça avait été une fille de Serpentard.. Eh bien, ça dépend de laquelle ça aurait été, en fait. Ou elle l’aurait insulté pour elle ne sait quelle raison, ou elle l’aurait ignoré. Par contre, elle ne savait pas trop quelle réaction avoir face à un garçon. Un garçon qui était dans les toilettes des filles. Un garçon qui se trouvait être un Serpentard. Un de leur préfet, en plus. Celui de l’année d’Ella, Tom Jedusor. Interloquée, Ella fit un pas en arrière pour regarder sur la porte afin de vérifier que ça n’était pas elle qui s’était trompée de toilettes, mais non, c’était bien ceux des filles. Normal. Elle rentra alors complètement dans les toilettes, pas prête à se laisser marcher sur les pieds. « Elladora. Qu’est-ce que tu fais là ? » Dit-il, tranquillement appuyé contre un lavabo. D’accord, si Ella s’était écoutée, à ce moment là, elle aurait eu une de ces réactions strictement féminine qui pousse parfois les femmes à hurler comme des hystériques pendant des heures sans rougir ni montrer un quelconque signe de fatigue. Ou alors, elle lui aurait sauté dessus pour le frapper jusqu’à épuisement. Les deux solutions étaient bien, en fait. Si ça avait été un autre garçon. Mais Tom Jedusor, même s’il était de son année et qu’il ne lui était supérieur dans aucun domaine, eh bien, il l’intimidé. Il avait cette beauté froide, cette absence de chaleur dans les yeux qui glaçait le sang d’Ella dès qu’elle avait le malheur de croiser son regard. Elle avait juste envie de prendre ses jambes à son cou et de faire comme si elle ne l’avait jamais vu. Comme si de rien n’était. Mais la fuite ne faisait pas partie d’Ella. Fuir, ça n’était vraiment pas son truc. Plutôt crever que d’avouer craindre quoi que ce soit. Elle s’avança donc vers lui et s’arrêta à deux mètres. Elle posa ensuite ses mains sur ses hanches et accepta finalement de croiser son regard glacial. Elle ne détourna pas les yeux. « C’est plutôt à moi de te poser cette question, Tom, tu n’as pas remarqué que c’était les toilettes des dames ? » Elle n’avait pas pu s’empêcher d’avoir ce ton moqueur en s’adressant à lui, comme si elle le soupçonnait réellement d’être assez stupide pour se tromper de toilettes. Comme si c’était son genre de faire des erreurs. Et puis, elle savait qu’il n’était pas le genre de garçon pervers qui se planque dans les toilettes des filles pour espionner. Il était bien au dessus des gamineries des gars de son âge. C’était comme s’il était beaucoup plus mature. Peut-être l’était-il vraiment. Ella luttait pour ne pas détacher son regard. Elle détestait être en sa présence. Elle détestait ressentir ce sentiment bizarre qu’elle avait dès qu’elle le voyait. Elle était attirée par ce garçon, dans le sens où elle voulait le comprendre. Percer son secret, comprendre comment il fonctionne. Elle ignorait s’il existait une seule personne au monde qui puisse se vanter de connaître ce garçon et d’avoir son affection. Ressentait-il seulement quoi que ce soit ? Comme un garçon si beau pouvait-il être si froid en même temps ? Non, elle ne devait pas détourner le regard. Non, elle ne le laisserait pas gagner ce petit jeu sous-entendu qu’il y avait entre eux. Elle ne craquerait pas. Elle ne serait pas à sa merci.

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